Dominique Berthet

Professeur des Universités, il enseigne l’esthétique et la critique d’art à l’Université des Antilles. Fondateur et responsable du Centre d’Études et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques (CEREAP). Fondateur et directeur de la revue Recherches en Esthétique. Membre du laboratoire pluridisciplinaire CRILLASH (Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines, Université des Antilles-Guyane). Il est également chercheur associé à l’Institut ACTE / Arts, Créations, Théories, Esthétiques (UMR 8218 / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / CNRS). Critique d’art, membre de l’AICA-France. Commissaire d’expositions.

Dernières publications :
– Pratiques plastiques contemporaines en Martinique. Une esthéthique de la rencontre 1, L’Harmattan, 2012.
– L’insolite dans l’art (dir.), L’Harmattan, 2013.
– Pour une critique d’art engagée, L’Harmattan, 2013.
– Fragments d’un discours esthétique, entretiens avec Marc Jimenez, Klincksieck, 2014. Une esthétique du trouble (dir.), L’Harmattan, 2015.

 

Entretien à Rez de chaussée / Vendredi 16 octobre 18h

 
« Entretien sur la création insulaire aujourd’hui »

« Les Antilles connaissent depuis quelques années un important bouillonnement artistique et un réelfoisonnement de création. On y observe une grande diversité des pratiques : peinture, sculpture,assemblage, installation, vidéo, performance, hybridation des techniques, etc. Il apparaît que danscette diversité des démarches, les notions de lieu, de mémoire, d’héritage, de trace, d’identité, defragmentation sont souvent communes à de nombreux artistes, notions auxquelles ils donnent desformes et des traitements à chaque fois singuliers. Vivre dans une île géographiquement éloignéed’un continent a-t-il une incidence sur la création ? L’insularité est-elle un frein ou stimule-t-elle lacréation ? Les artistes insulaires ressentent-ils de la même façon que les artistes continentaux lesinfluences de la mondialisation ? La création insulaire s’inscrit-elle dans une forme de résistance ? »

D.B. , aout 2015

 

Rez de chaussée, 66 rue Notre Dame, Bordeaux

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